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Pourquoi ce site sur le Sénégal ?


Une expérience désastreuse

 

J'ai vécu à temps partiel au Sénégal pendant 15 ans. Une expérience désastreuse qui m'a coûté un œil, pas mal d'argent, et donné beaucoup de désillusions. Un pays où j'ai découvert le mensonge, l'hypocrisie, l'arnaque, une corruption à tous les niveaux et le racisme anti-blanc derrière un sourire de façade. Je ne m'attendais pas du tout à ça. Ma naïveté a pris un sacré coup derrière la tête.

Découverte du Sénégal

J'ai décroché fin 2002 un séjour au club Filaos Nouvelles frontières au Sénégal au hasard d'une mise aux enchères de places disponibles en dernière minute. J'y ai passé les fêtes de fin d'année tout seul, venant de me séparer de ma compagne. Se baigner à Noël, un climat agréable, des gens adorables, une vie pas chère, tout ceci m'a convaincu de revenir chercher un terrain et de m'installer au Sénégal pour ma retraite. J'ai appris trop tard que tout ceci n'était qu'illusions.

Ma Villa fleurie à Saly. Un paradis sur la photo, un enfer sur le terrain

Donc, je suis revenu à Saly pour chercher une maison ou un terrain. J'ai tout de suite été mis dans le bain. J'avais loué une maison pour un mois afin de chercher tranquillement ce terrain. J'ai commencé un décollement de rétine et j'ai été obligé de retourner en France pour me faire opérer en urgence. Apprenant cela, Aïcha Ba, la propriétaire de la maison m'a cambriolé de nuit (j'ai assez de preuves) et je n'avais plus ni papier ni téléphone ni argent ni appareil photo ni rien. Sauf ce que j'avais dans ma chambre. La gendarmerie s'en foutait complètement et protégeait une Sénégalaise qui avait réussi à rouler un blanc.

Le temps de faire venir de l'argent, de me faire faire un passeport provisoire à Dakar, quatre jours se sont passés. J'ai été opéré cinq heures après mon retour en vol sanitaire. Trop tard. En un an, j'ai subi quatre opérations à mon œil gauche, mais finalement j'ai perdu la vue. (Lire ici)


Une vie de toubab sur le qui-vive à déjouer les pièges


Malgré cela, je suis devenu toubab, "un blanc" en wolof. J'y suis retourné et j'ai trouvé un terrain au cœur de la station balnéaire de Saly où j'ai fais construire une maison de 200 m² avec un beau jardin sur un terrain vague. Il était situé en face du golf international, pas très loin d'une belle plage (Safari beach). 

Quand j'ai signé chez le notaire, le vendeur a regardé le chèque et s'est exclamé "Mais je ne peux pas le toucher! Ce n'est pas mon nom." Il se faisait appeler Isma Ba, mais son vrai nom est Mamadou Ba. Le notaire n'avait même pas vérifié son identité... Il ne m'a pas dit non plus que c'était un bail emphytéotique à régulariser auprès de la Sapco. Et le loyer est passé de 6.000 Fr par an pour le Sénégalais à 240.000 Fr pour le toubab.

Début de chantier sans eau au milieu de terrains vagues.

Finalement, c'est la seule maison que j'ai jamais conçue car après mes études d'architecture je me suis dirigé vers la communication institutionnelle spécialisée en urbanisme et environnement. J'ai travaillé pour des ministères et organismes publics français et pour des gouvernement africains (Côte d'Ivoire, Gabon, Rwanda, ex-Zaïre, etc).

Cette construction fut une entreprise épique. J'étais coincé entre les tracasseries et le racket d'une administration ubuesque et l'incompétence notoire des ouvriers sénégalais. Pensez donc : le plombier n'avait même pas l'eau courante chez lui. Pour installer une prise de courant, le maçon posait le carrelage, puis l'électricien cassait le carreau un peu au hasard pour retrouver les fils et poser la prise. Puis il bouchait le trou avec du plâtre. Et le chef de chantier savait à peine lire un plan et ne savait pas lire. Heureusement que j'ai fait le tracé au sol avec un tri-décamètre ramené de France. Lui avait une règle de deux mètres et une équerre de cinquante centimètres... En revenant un jour, il y avait une erreur de 82 cm. Il a fallu démolir. Pareil pour une surcouche "d'étanchéité" sur la terrasse.

Il a fallu souvent détruire pour malfaçons. Et payer encore...
  

Maleye Kane m'a fait du chantage. L'entrepreneur avait laissé le chantier en plan et demandait un supplément très important en plus du contrat pour terminer la maison. J'ai réussi à la terminer le 1er avril 2004, tout seul en une semaine avec quelques ouvriers que je surveillais étroitement. Quand ce monsieur a vu que je me suis débrouillé tout seul pour bien moins cher, il m'a fait un procès pour "rupture abusive de contrat". Procès qu'il a perdu. Maleye Kane me doit toujours 13 millions de francs CFA de dommages intérêts. Et ce procès m'a pourri la vie pendant plus de deux ans avec des avocats incompétents et des huissiers véreux. Au Sénégal, même quand on gagne, on perd...

Une vérité qui dérange

Ma femme... pendant 6 mois.
Cette aventure a fini au tribuna
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Je détaillerai ici la vie infernale que j'ai vécue là-bas. En gros, j'ai passé mon temps à déjouer les tentatives de racket, les arnaques, l'incompétence des sénégalais, les filles qui me draguaient pour décrocher le jackpot. J'ai été volé en permanence par mes bonnes et mes gardiens, cambriolé totalement trois fois, marié une fois à la mosquée. J'ai eu deux accidents de moto, vécu trois procès au tribunal que j'ai gagnés malgré une justice corrompue. Etc, etc. 

J'ai fini par créer plusieurs sites web successifs et dénoncer pendant 12 ans tout ces problèmes sous le pseudonyme d'Ajax. J'avais en moyenne plus d'un million de pages lues par an. Mon but était d'avertir les naïfs comme moi, ce qui m'a valu pas mal d'inimitiés et de harcèlements. Il y avait des Sénégalais hyper susceptibles dans le déni et des sénégaulois dont je gênais le business touristique. Mon site Tak a été détruit deux fois. J'ai été contraint de fermer Tak3 début 2017 pour éviter un procès. Aujourd'hui, je lève partiellement le voile.


J'ai fui ce pays qui ne me convenait pas


Assez vite, j'ai voulu partir. Les Sénégalais sont chez eux et font ce qu'ils veulent. J'ai mis en vente ma maison pendant neuf années dans des agences sur place sans succès. Finalement, je l'ai vendue moi-même en France à un Franco-Sénégalais pour une bouchée de pain. Et j'ai quitté avec soulagement ce pays de non-droit ou l'amitié véritable n'existe pas. Les blancs ne sont que des porte-monnaie sur pattes pour donner de l'argent sans même un merci ("Toi qui nous a mis en esclavage, tu nous dois bien ça"). Moi?

Il aime apprendre
Une de mes femmes de ménage que j'ai gardé six ans, a eu un enfant hors mariage avec un Sénégalais qui s'est enfui en Europe et ne paye pas de pension. Cet enfant est très intelligent, ne se plaint jamais, curieux de tout, bref, il a beaucoup de qualités. Je m'occupe de lui et de sa scolarité pour qu'il réussisse dans la vie. Il est maintenant dans une bonne école privée et ne va plus dans son école franco-arabe. C'est le seul lien qui me reste encore au Sénégal.

Malgré tout ce que je fais pour lui et sa mère, celle-ci m'a volé mon téléphone lors de mon dernier séjour au Sénégal en 2020. Pourtant, je lui en avais apporté deux offerts par des amis (des renouvellements d'abonnement). Ni scrupule, ni gratitude. C'est typique du comportement des Sénégalais que j'ai connu et qui m'a écœuré.

Tout ce qui s'est passé au Sénégal est tellement incroyable que je suis en train d'écrire un livre sur ma vie là-bas. Ce site en est une préfiguration.

Aujourd'hui, je suis bien plus tranquille en France à cultiver mon jardin.

"Cultivons notre jardin"  -  Candide (Voltaire)

 


1 commentaire:

  1. Les Sénégalais pourront prendre très mal mon témoignage, mais qu’y puis-je ? Je ne parle pas de généralités, mais de MA vie. C’est ce qui m’est arrivé à moi et pas à d’autres. J’ai des photos, des documents, des preuves pour tout ce que je décris.

    Si les Sénégalais se sentent humiliés, ils ne peuvent que s’en prendre à ceux qui m‘ont fait subir leurs sévices. Et depuis le temps que je suis critiqué, j’ai l’habitude de la mauvaise foi, du déni et des insultes.

    La pauvreté n’est pas une excuse pour devenir pute, escroc ou cambrioleur. J'ai rencontré d’autres africains dans d'autres pays qui ont un autre comportement et une autre mentalité.

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